Comment on fait, quand on est adulte, pour embrasser et révéler tous nos talents, sans être freiné·e par le regard des autres ou par notre propre jugement ? Cette question, vous êtes beaucoup à vous la poser et je vous comprends.
La société dans laquelle on vit nous invite bien souvent à nous définir de façon univoque, sans contrastes et à nous maintenir dans une seule et même identité tout au long de notre vie.
C’est sur cette difficulté à vivre dans toutes ses nuances sa vie de “slasheuse” que j’ai coaché Raïssa, l’une des talentueuses membres du programme Change ma vie : Mode d’emploi. Je vous invite à découvrir cet échange et à y puiser les enseignements qui vous permettront à vous aussi d’être libre de faire briller vos talents.
Écoutez l’épisode 314 pour :
- Prendre conscience des obstacles et injonctions qui vous freinent ;
- Oser embrasser vos talents et vivre les expériences qui vous font envie ;
- Découvrir la puissance du coaching Change ma vie.
Notes de l’épisode :
Vous autoriser à révéler vos talents n’est pas encore dans vos habitudes ? À travers Change ma vie : Mode d’emploi, notre programme de coaching, vous allez apprendre à développer la vision de ce que vous voulez pour vous, avec audace et ambition, et l’utiliser au quotidien pour inspirer vos actions. Pour en savoir plus : https://changemavie.com/coaching
À découvrir aussi :
Premier album, de Raïssa Lahcine
Beatrice
Bonjour,
J’ai 60 ans et je suis en train de créer ma nouvelle entreprise. Donc, oui, c’est possible et il n’y a pas d’âge pour réaliser nos rêves. Merci pour ce partage.
Solène
C’est intéressant d’entendre ce témoignage. Je suis artiste aussi, et je reconnais beaucoup de processus voire de paroles dans cet échange, le souci de légitimité pour parler de mon spectacle ou de renvoyer vers mes créations de sons. Pourtant, j’ai fait des études autres et je ne fais que de l’artistique en ce moment. J’ai donc les mêmes freins, et pourtant le parcours est différent. Donc, il y a quelque chose de plus profond que la phrase "j’aurai dû faire ça avant et avoir un meilleur niveau".
On a tous le droit de débuter, même dans l’art. Et même en étant sur la scène. Et la scène ne s’améliore qu’en étant sur le terrain, par de l’expérience, c’est à dire en faisant de la scène. En t’entendant, je pense comprendre que quand on porte seule le projet musical, le métier création artistique n’est pas le même métier que la promotion et commercial d’un spectacle ou autre : ce n’est pas le même cadre, la même pensée, ni le même environnement de travail, et la création ouvre une largeur dans les choix pour arriver au produit créé et fini. Lui peut, par contre, être mis en question, discuté, disputé dans la promotion, une fois la création terminée, la chanson terminée. Avoir le pouvoir sur ces deux choses est un peu déstabilisant. Cela parle de la cohérence interne. C’est la où travailler sur ces croyances, sur sa légitimité aide à retrouver un recul et un équilibre. Et aussi, faire travailler une autre personne dans le projet aide à ce détachement de la création. Quand on est dans la promotion, il n’y a plus de création, il n’y a plus de pouvoir pour faire changer le produit.
Mais on peut faire une autre chanson ! vu que c’est 3 minutes de musique seulement 🙂 .
Ces processus de freins sont le saut d’obstacle ou la partie escalade de certains sentiers. Pour moi, ils sont de beaux parcours pour se connaitre, ils viennent contredire la croyance collective "on ne fait pas ce qu’on veut dans la vie", "on doit galérer pour y arriver" ou "on a pas le droit de faire sans que ça soit difficile, sans faire d’effort. Sinon n’a pas de valeur", "ce qui est simple n’a pas de valeur". Cette histoire de galère n’est vraie que lorsqu’on oublie "la saveur du parcours" et que l’on doit répéter, apprendre sur le terrain, en passant du concept jusqu’au concret.
J’ajoute que beaucoup d’artistes qui ont aujourd’hui la sécurité de leur emploi ont eu l’investissement de départ : leur travail, avant ou en paralèlle , l’investissement de la famille, ou encore la gratuité des services pendant l’adolescence/jeunesse, ou même les études qui les ont branché au bon endroits avant de se rémunérer de leur activité.
Alors ce n’est pas tard, on peut être "artiste" et "un autre métier".
Ca s’internourrit très bien d’ailleurs pour nourrir sa vision du monde ! C’est seulement faire autrement. C’est ce que je me dis. Alors bravo pour ce courage Raïssa ! Joyeux parcours à toi 🙂 !
Solène S. (projet sol âme)
Clara Leclerc
Merci pour ces enseignements !
Tina
Très intéressant et instructif. Très bel album aussi 👍